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Conférence « A quoi nous sert le droit ? »
17 mai 2016 @ 09:00
Le CEREFREA Villa Noël et le Collège juridique franco-roumain d’études européennes vous invitent, le mardi, 17 mai 2016, à partir de 18h00, à la conférence « A quoi nous sert le droit ? » donnée par Jacques COMMAILLE.
Jacques COMMAILLE est professeur des universités émérite à l’École normale supérieure de Cachan, chercheur à l’Institut des sciences sociales du politique (CNRS-ENS Cachan – Université Paris Ouest Nanterre-La Défense). Ses travaux portent principalement sur la place du droit et de la justice dans la régulation sociale et politique des sociétés. Il est rédacteur en chef de la revue Droit et Société et co-directeur des collections d’ouvrages « Droit et société » (LGDJ-Lextenso éditions). Il est un des acteurs de la politique de développement en France des sciences humaines et sociales (Alliance Athéna), des Maisons des sciences de l’homme et des Instituts d’études avancés. Il est docteur honoris causa de l’université libre de Bruxelles et a obtenu en 2014 le Stanton Wheeler Mentorship Award de la Laws and Society Association.
La conférence « A quoi nous sert le droit ? », ainsi que son livre éponyme, s’adressent autant aux juristes qu’aux autres spécialistes des sciences sociales.
En quoi le droit est-il le support privilégié d’une analyse des mutations des sociétés ?
Pour offrir une réponse affirmative à une telle interrogation, il est procédé au préalable à une déconstruction du droit en proposant ce qui est qualifié de modèle de légalité duale avec : d’un côté, un droit comme méta-Raison ; de l’autre, un droit connecté à la société.
Après cette tentative d’atteindre autrement la réalité du droit dans le fonctionnement des sociétés et dans la pratique de ses professionnels, les mutations des sociétés que le droit révèle sont abordées en privilégiant deux entrées : l’espace (la recomposition des territoires du droit) ; le temps (les changements de temporalités du droit). Ces transformations du droit indissociables de celles des sociétés imposent ensuite de se pencher sur une question plus générale : celle de l’ordre politique et de ses devenirs possibles. Enfin, elles suggèrent de revenir non seulement sur les modes de connaissance du droit mais également sur les cadres généraux d’analyse de la régulation sociale et politique des sociétés contemporaines.
Ces thèmes seront abordés dans le cadre de la rencontre de mardi soir.
